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- « Être Mahorais » à La Réunion. Assimilation, résistance et dynamiques ethnogénétiques d’une communauté en transitionLa récente départementalisation de Mayotte a contribué à modifier sensiblement la façon d’« être Mahorais » sur l’île et ailleurs. Si les mécanismes traditionnels d’assimilation – exigés par l’évolution institutionnelle – sont déjà bien visibles dans l’île aux Parfums, les aspects liés à l’imprégnation de modes de vie issus de la modernité semblent parallèlement prendre plus d’ampleur en situation de mobilité. L’observation des formes d’organisation sociale et des trajectoires biographiques des Mahorais, durablement installés à La Réunion depuis les années 1980, livre d'une part des éléments de réflexion sur l’évolution des dynamiques d’intégration à la société réunionnaise, et plus largement à la France, en tant que « Français à part entière » et offre d'autre part un point d'étude privilégié sur l’impact des processus d’assimilation post-départementale, ainsi que sur les stratégies de résistance à cette acculturation forcée. À l’heure actuelle, les Mahorais à La Réunion souffrent, bien plus qu’ailleurs, d’une stigmatisation due à leurs spécificités culturelles éconnues par la plupart des Réunionnais. Bien qu’effective, cette marginalisation est vécue de façon différente selon les générations, ainsi que le sentiment d’appartenance à l’une et à l’autre société : si les « anciens » ont gardé un attachement indéniable à l’île d’origine, les plus jeunes « Mahoréunionnais », jeunes d’origine mahoraise nés à La Réunion, démontrent une marginalité identitaire aux deux systèmes culturels. La multiplication des repères identitaires en situation de mobilité a contribué à la création d’une fracture générationnelle entre les jeunes générations et les « Pionniers » de la mobilité mahoraise, qui peut contribuer à une graduelle et définitive intégration de la composante mahoraise dans la société réunionnaise.
- Other
- Gaming in Virtual Reality: What Changes in Terms of Usability, Emotional Response and Sense of Presence Compared to Non-Immersive Video Games?Background.Virtual reality can provide innovative gaming experiences for present and future game players. However, scientific knowledge is still limited about differences between player’s experience in video games played in immersive modalities and games played in non-immersive modalities (i.e., on a desktop display).Materials and method. Smash Hit was played by 24 young adults in immersive (virtual reality) and non-immersive (desktop) condition. Self-report questionnaires (VAS-A, VAS-HP, VAS-SP, SUS, SUS-II) and psycho-physiological measures (heart rate and skin conductance) were used to assess usability, emotional response and the reported sense of presence.Results. No statistical differences emerged between the immersive and the non-immersive condition regarding usability and performance scores. The general linear model for repeated measures conducted on VAS-A, VAS-HP, VAS-SP scores for the virtual reality condition supported the idea that playing in the immersive display modality was associated with higher self-reported happiness and surprise; analysis on SUS-II revealed that the perceived sense of presence was higher in the virtual reality conditionDiscussion and conclusion. The proposed study provides evidence that (a) playing a video game in virtual reality was not more difficult than playing through a desktop display; (b) players showed a more intense emotional response, as assessed by self-report questionnaires and with psycho-physiological indexes (heart rate and skin conductance), after playing in virtual reality versus after playing through the desktop display; (c) the perceived sense of presence was found to be greater in virtual reality as opposed to the non-immersive condition.
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- Digital Humanities for the Study of Social ReadingAbstract of paper 0767 presented at the Digital Humanities Conference 2019 (DH2019), Utrecht , the Netherlands 9-12 July, 2019.
- Dataset